Il ne dira pas, non il ne dira pas
Que sur son passé il jette un regard las

Il ne dira pas, non il ne dira pas
Que dans les night-clubs, la nuit il fait la nouba
Il ne dira pas, non il ne dira pas
Il se sent si seul qu’il passe de bras en bras, tibidibidiwap dou wap

Il ne dira pas, non il ne dira pas
Que pour cet amour il a ce désir là
Il ne dira pas, non il ne dira pas
Que dans ses bras la nuit il pleure tout bas tibidibidiwap dou wap

Il ne dira pas, non il ne dira pas
Un geste, un sourire, il n’est déjà plus là

Faudrait-il que j’incarne le héros de ton choix
Pour que tu daignes enfin poser les yeux sur moi, ahahah
Etre Tarzan la banane ou Robinson dans sa cabane
Bogart, James Dean ou pourquoi pas même Dracula

Qu’est-ce qui se passe dans ta caboche, dis-le moi
Mais qu’est-ce qui se passe dans ton cinoche, dis-le moi, ahahah
J’attendrais bien jusqu’à demain, debout ou sur un strapontin
Si tu m’expliques le début du film et la fin

Si j’prends une place pour ton cinoche, rien qu’une fois
Afficher complet ton cinoche, m’en veux pas, ahahah
Qu’aussi j’en prenne plein la tête
Et c’est dans un fauteuil couchette
Que je verrai la fin du film avec toi

J’aimerais tant retenir le temps
J’aimerais savoir s’il y a un plan
Le temps passe et je ne le retiens pas

Faut-il dans la vie être un père, un mari
Se séparer de ses amis
S’enliser dans la nuit et vivre à demi
De morale, de confort, d’ennui
Etre un beauf débile, un paumé servile
Et puis un sinistre imbécile

Oh ! vous mes copains vous ma bande
Restez-là, je vous le demande
Le temps passe et je ne vous retiens pas

Nous sommes à couteaux tirés
Ca va finir par éclater
Regards en coin et méfiance
Mal à l’aise et désespérance
Pourtant tu sais qu’je t’aime encore

Il y a de l’eau dans le gaz
Ca m’fait craquer ça te déphase
On s’fait du mal on s’fait la gueule
Je te quitte et tu me laisses seul

Il y a de l’huile sur le feu
Et l’on joue à ce petit jeu
Si tu n’fais pas le moindre signe
Tant pis, fini, point à la ligne
Pourtant je sais qu’tu m’aimes encore

Le jour où je t’ai trouvée là
J’crois pas qu’j’avais la baraka
J’ai été séduit par ton air gavroche
Le chapeau sur un oeil et les poings dans les poches

Mais à qui donc avais-je affaire
Sourire gentil et coeur de fer
Je savais pas c’qu’y avait dans ta caboche
Une araignée cruelle mais ta toile s’effiloche

Je tire un trait sur cette histoire
Dépêche-toi il se fait tard
Prends ta valise et ferme bien la porte
Sans larmes ni soupir, que la diable t’emporte

Les petits garçons rêvent d’aventures
Tant de chemins foulés par leurs chaussures

Cowboy, sort son flingue à eau, bute les cynoques, casse des quenottes
Et après sirote Tequila Sunrise, fume des King Size
Cowboy, elle se débine, belle mexicaine, te fait de la peine
Yeux et cheveux d’ébène, jambes et tailles de reine
A son coeur t’enchaîne, t’as pas eu de veine

Cowboy reprends ton cheval et ta carabine
Complet le parking, tourne donc la page de ton livre d’images
Paysages et voyages, refais tes bagages

Les petits garçons rêvent de beaux voyages
Puis dorment du sommeil des enfants sages

Hum, je fredonne, dans la chambre vide ma voix résonne
A mes côtés un chat qui déconne et un électrophone

Je remets ce disque encore une fois
Il craque un peu comme un feu de bois
Je l’écouterais bien cent fois
Hum, je frissonne, normal pour une soirée d’automne
A mes pensées soudain j’m’abandonne, quand sonne le téléphone

Hum, c’est ta voix, je me doutais bien que c’était toi
J’vais te faire entendre une chanson, surtout ne bouge pas

J’mets l’écouteur près du haut-parleur
C’est une histoire de cœur un peu bidon
Tu comprendras si t’es pas trop con

Pour magie érotique
pour amour exotique

Mais déjà le vent se lève
Et la journée s’achève
Damned, c’est un orage, quittons la plage

C’est un plan maléfique
Un plan machiavélique

L’orage tonne et tu frissonnes
La pluie nous bat, viens prends mon bras
Chauds, humides et malsains les nuages soudain
Eclatent avec fureur et tu prends peur

Mon amour exotique
mon amour romantique

Allons, derrière la dune et ouvrons le dialogue
J’ai là une pirogue pour toute fortune

Pour magie érotique
pour amour romantique

Philtre d’amour et contre-jour
Vagues sur nos corps et sable d’or

Les p’tits cafés sont ouverts
S’éteignent les réverbères
Les enfants vont à l’école
Et je remonte mon col
Et toi tu dors encore

Flic flac envie de faire des blagues
Flic flac cloche-pied dans les flaques
Petites gouttes sur le cou
Je m’sens bien un point c’est tout
Et toi tu dors encore

Et je chante sous la pluie wap di wap
Pas besoin d’parapluie
Tiens arrive le soleil
Change la couleur du ciel
Et toi tu dors encore

Quatre à quatre l’escalier
Je monte te réveiller
La vie est douce parfois
On ne sait même pas pourquoi…

Je raconte des histoires à qui veut me croire
J’suis le premier à tomber dedans
Les deux pieds, les deux mains et l’reste
Mais ça ne suffit pas, alors…

Je réinvente ma vie, des amours, des passions et des situations
Tu peux dire que je n’tourne pas rond, qu’importe

Je m’raconte des histoires à dormir debout
Ma vie n’est pas à se tordre de rire
Je fais tout pour, pourtant
Et ça ne suffit pas, alors….

CONCERT DE SOUTIEN A DANIEL PABOEUF EN 1979
Etienne participe en tant qu’Etienne Daho Junior à un concert de soutien à Daniel Paboeuf, le saxophoniste des Sax Pustuls qui s’était fait volé son sax. Il y chante « As tears go by » (reprise de Marianne Faithfull) accompagné à la guitare par Frédéric Renaud des « nus »

CONCERT – 25 JUIN 1980
Etienne Daho Junior monte sur scène et interprète cinq titres à la MJC de la Paillette sur Rennes à l’occasion de la soirée annuelle des actualités du monde libre. Le premier concert à son nom. Il chante seul sur la bande orchestre des maquettes.
Setlist :
– Il ne dira pas
– Ton cinoche
– Tu dors encore
– Cowboy
– Cette histoire commence

DEUXIEMES TRANSMUSICALES DE RENNES 18 DECEMBRE 1980
Etienne Daho Junior est à la deuxième édition des Transmusicales de Rennes à la salle de la Cité. « Je suis monté sur scène interpréter ces titres accompagnés de Nicole Calloch’ qui faisait partie des Sax Pustuls. Elle était d’une beauté magnétique. Il y avait également Christine Angoujard, une amie, très classe aussi, Dargelos des Nus, Guillaume Israël des Modern Guy, Philippe Herpin et les Marquis de Sade, bien sûr. C’était très luxe, en fait ! Le spectacle a duré 20 minutes à salle de la Cité. J’avais le hoquet mais j’ai chanté jusqu’au bout ! » (Etienne Daho – Portraits et Entretiens de Benoît Cachin)
Setlist :
– Il ne dira pas
– Ton cinoche
– Tu dors encore
– Cowboy
– You really got me (reprise des Kinks)
Musiciens :
– Batterie : Eric Morinière
– Basse : Thierry Alexandre
– Guitare : Franck Darcel
– Sax : Philippe Herpin (Sax Pustuls)
– Choristes : Christine Angoujard, Nicole Calloch (Sax Pustuls), Rocky (Les Nus), Guillaume Israel (Modern Guy)

Crédits Richard Dumas

Interview pour TVR (Télévision Rennes) d’Etienne Daho concernant ses deux premières scènes aux Transmusicales de 1979 et 1980.

FESTIVAL DE LA CHANSON – RENNES – 26 JANVIER 1982
Etienne sera accompagné par les musiciens du groupe « Octobre » (ex Marquis de Sade) pour ce concert à la Salle de la Cité.
Setlist (non exhaustive) :
– Ton cinoche
– Cowboy
– On s’fait la gueule
– Va t’en
– Mythomane
– Il ne dira pas
– Sunday morning (reprise du Velvet underground)

Les deuxièmes LES TRANS-MUSICALES DE RENNES 1980

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PARTICIPATION : 1981, Sur le titre LA DANSE DU MARSUPULAMI du groupe Sax Pustuls.
Le groupe Sax Pustuls autoproduit ce 45T (CBS). Etienne fait les claps sur le titre de la Face A « La danse du marsupulami ». Il n’y chante pas.

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REVUE DE PRESSE – TRANSMUSICALES ET CONCERTS
Actuel, décembre 1980, Programmation du jeudi 18 des Transmusicales
Libération, décembre 1980, Rock follies à Rennes
Best, janvier 1981, Trans Musicales à Rennes
*Rock & folk, janvier 1981 (2 chroniques), Les Transmusicales
Talk, mars 1981, Les Transmusicales
Ouest France, 26 janvier 1982, Vivre et chanter au pays
Ouest France, 28 janvier 1982, Festival de la chanson
Rock & Folk, mars 1982, Calme, réservé, Etienne Daho est un de ces nouveaux romantiques pour qui la chanson est avant tout poésie.

REVUE DE PRESSE – MYTHOMANE
Rock & folk, décembre 1981, Chronique.
Best, décembre 1981, Etienne Daho Junior.
Actuel, décembre 1981, Chronique.
Rock & stock, janvier 1982, En vérité je vous l’écris, c’est la révélation, …
Télérama***, janvier 1982, Un rock limpide, liquide, un climat quelque part entre Jean Claude Vannier et Alan Vega.
Actualité Dauphiné, janvier 1982, Ce nouveau venu dans la chanson annonce la couleur dès son premier album, époustouflant d’énergie et de don de soi.
Le Monde, 24 janvier 1982, Son 33 tours fonctionne comme sa voix, profonde, chaleureuse, caressante.
La semaine des spectacles, 17 février 1982, Etienne est sur la bonne voie, avec des mots simples il rêve le quotidien : c’est ce que l’on appelle la poésie.
Phosphore, mars 1982, Une musique précieuse et aiguisée, précise et efficace. Une voix originale dans le rock français.

REVUE DE PRESSE – ARTICLE DE FOND
Best, mars 1981, Rue de Rennes.
***Migrennes, n°0 février 1982, couverture et pleine page, Loin de la foule déchaînée.
**Best, février 1982, Le Daho.
*Nice matin, 30 août 1982, Une poésie pudique et feutrée.

REVUE DE PRESSE – DIVERS
Le plus petit magazine du monde, septembre 1980, Première presse retrouvée à ce jour (un dessin)
Gig, 1981, Rennes (suite)
Rebus (nom de revue inconnu), 1982, Rébus.
Gig, 1982, , Interview.
Salut, janvier 1982, Etienne Daho un tendre mythomane.

TVgraphie réalisée avec Benoit Cachin